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24 Juil

Le non-attachement

Le non-attachement

Le non-attachement est une pratique bouddhiste, un des grands axes philosophiques de leur doctrine, qui mène au travers d’un travail personnel, à la libération de la souffrance en libérant l’esprit de ce qui l’accapare et mène par ce chemin à la paix intérieure. Cette paix prend naissance lorsque l’on cesse de s’accrocher aux éléments du monde et aux émotions de notre cœur, quand notre esprit ne s’attache à rien et qu’il vit l’instant présent sans aucune projection ni passée, ni future. La pratique étant d’être avec tout ce qui existe, sans s’y attacher.

Nous sommes liés par notre propre attachement à ce que nous vivons et avons vécu, à ce que nous avons comme biens matériels, aux personnes que nous aimons, et la peur de les perdre selon le principe même de l’impermanence de ce qui nous entoure, nous fait souffrir et nous angoisse. Mais si nous regardons vraiment ce que nous vivons, rien n’existe réellement, sinon un ensemble de perceptions et de réactions chimiques qui font que nous avons l’impression d’être et de vivre un événement, alors qu’il n’en est rien. Alors, pourquoi si attacher, pourquoi vouloir le conserver en nous, alors qu’il nous fait souffrir.

Avoir un comportement équilibré, proche du non-attachement, ne veut pas dire rejeter notre famille ou nos amis, refuser la société, se couper du monde, devenir égoïste ou egocentrique, ou tout autre comportement malsain, mais d’entretenir avec eux une relation différente, plus harmonieuse ou le simple fait d’être détaché d’eux permet de les chérir encore plus et de vivre chaque moment pleinement, en toute conscience, sans émotion négative qui perturbe ce que nous vivons à l’instant donné.

La pratique consiste à prendre conscience de l’impermanence des choses et de tous les phénomènes qui nous entourent et qui existent dans l’univers, et de les vivre autrement, sans y attacher plus d’importance qu’elles n’en ont, tout en participant pleinement aux événements que nous vivons. Il s’agit donc de vivre pleinement ici et maintenant, sans attachement exagéré à ce que nous vivons, mais en intégrant consciemment la grandeur de chaque instant puisqu’il ne peut durer indéfiniment et n’existe pas vraiment.

Lorsque nous regardons les meilleurs moments de notre vie, et les pires instants de notre existence, qu’en reste-t-il à ce jour, qu’en est-il de la réalité que nous avons créée ? Dans la réalité, ils n’existent plus, mais nous nous y attachons, y rajoutons de notre propre émotionnel, en oubliant que rien ne dure et qu’ils ne sont plus, sinon sous forme de souvenirs. Et ces souvenirs nous les entretenons comme une vérité à tenir, comme une trace de notre vécu, de ce que nous sommes. Ce qui a existé continu à vivre aux travers de nos souvenirs, de l’émotionnel que nous y avons accordé, mais dans la réalité de notre espace-temps, il n’existe plus et nous seuls sommes responsables de la seconde vie que nous lui imaginons au travers de ce que nous refusons d’accepter comme n’étant plus.

Quand nous envisageons notre futur, nous anticipons les événements réels actuels en les imaginant comme possibles, en oubliant que même s’ils arrivent à naitre tels que nous les avons rêvés, ils feront également partie du passé et cesseront de ce fait d’exister également. Nous nous enthousiasmons ou nous nous angoissons pour des choses qui n’existent pas encore, n’existeront peut-être jamais, mais que nous considérons comme vraies parce que nous les avons envisagées comme telles au travers de nos projections.

Cette vision de notre passé et de notre futur, nous empêche de vivre pleinement le temps présent car notre attachement est plus souvent tourné vers ce qui n’est plus du passé, ou ce qui n’est pas de notre futur. Nous vivons par procuration des temps inexistants en oubliant que la seule réalité est l’impermanence de tout ce que nous essayons de garder au travers de nos souvenirs ou de nos désirs et projections de vie future.

L’univers tend au désordre en permanence. Nous avons beau ranger, nettoyer, trier…demain, il faudra faire et refaire la même chose. Nous avons beau tailler notre jardin, il va retendre vers le même désordre que nous avons tenté d’éliminer. Nous perdons beaucoup de temps et d’énergie pour contrôler notre monde qui, par nature, va tendre vers ce que nous ne désirons pas : l’impermanence et le désordre. Tendre vers l’acceptation de ces réalités et les intégrer dans notre manière de vivre le monde, c’est avancer vers ce non-attachement et vers la sérénité qui s’y attache.

Ce que « je » désire nous force à tenter de contrôler le monde et ce qui s’y passe alors que dans la réalité nous sommes bien dépourvus devant ces réalités. Quoi que nous fassions, les lois de l’univers sont plus fortes que nous. Rien de ce que nous avons inventé ce jour ne peut contrarier les évidences d’un monde que nous ne maitrisons pas. Lorsque « je veux », l’ego prend la place de dominant et tente de faire plier le monde à ses propres désirs alors que celui-ci a des lois qui ne sont en rien compatibles avec les désirs de simples mortels que nous sommes. Tenter de contrôler le monde et voué à la frustration et à la colère car il nous est impossible de maitriser l’impermanence de ce monde, car si tôt avons-nous l’impression de maitriser quelque chose, cela chance et se transforme, nous prouvant ainsi notre faiblesse et réveillant notre souffrance.

« je » est une forme complément opposé à ce non attachement, car notre ego cherche à chaque instant à adapter le monde à ses désirs, alors que c’est l’homme qui doit s’adapter aux lois de l’univers et non l’inverse. Nous attachons ainsi beaucoup de notre temps et de notre énergie à tenter de maitriser des choses qui ne le sont pas. Et lorsque nous réalisons notre incapacité et notre impuissance à le faire, la souffrance provenant de nos frustrations prend forme de colère et d’énervement.

Le non-attachement est une tolérance logique et réfléchie des lois de l’univers et une maitrise de notre ego au travers d’une véritable prise de conscience des lois qui dirigent l’univers et qui sont l’impermanence et le désordre. Nous éveillons notre conscience sur nos faiblesses et nos désirs, et admettons de ce fait l’absurdité de notre ego et de tout ce que nous faisons pour le nourrir et le renforcer, au travers de notre attachement à vouloir contrôler le monde qui nous entoure.  Que ce soit le temps, l’espace, les autres, ceux que l’on aime, ils doivent être appréhendés comme entités à part et nous devons accepter, au travers de ce non-attachement, que nous ne pouvons les maitriser et en faire ce que nous en désirons.

Le non-attachement envers ceux que l’on aime n’est pas un détachement, mais un attachement sans transfert de nos peurs, de nos envies, de nos angoisses ou de nos doutes, sur celui ou celle que l’on chérie. Il n’est plus question de vouloir quelque chose de l’autre, mais d’accepter ce qu’il est et fait, comme étant quelque chose qui lui appartient et où, par sagesse, nous ne saurions intervenir afin de le guider sur un chemin qui n’est pas le sien. C’est garder pour nous nos peurs, et tolérer dans la vie des autres, leurs choix et leur chemin comme étant justes.

Puisque rien de dure vraiment, puisque tout est désordre, puisque nous avons tous notre propre chemin de vie et notre propre karma, le non-attachement ce n’est pas diriger l’autre, mais laisser faire, ce n’est pas conseiller mais accompagner, et ce n’est pas vouloir mais accepter.

L’éveil spirituel est un dépassement de soi où l’on peut, au travers du non-attachement, apprendre à vivre la vie des autres en le regardant grandir et avancer dans la vie, que ce soit par la souffrance ou par la joie. Il n’y a pas de vérité autre dans le monde que celle de voir la vie en perpétuel mouvement et d’accepter avec sagesse notre incapacité à la contrôler.

Curieux, visionnaire et innovant, votre formateur Ralph Lidy n’a jamais perdu son désir d’offrir les meilleurs des soins aux patients qui viennent lui demander conseils et s’efforce de proposer une solution naturelle, là ou la médecine ne propose plus rien. Partant du principe que la maladie n’a pas une, mais des origines, c’est en prenant en compte chacune d’elles, que la guérison est la plus complète et sûrement la meilleure. Il y a déjà quelques années, Le Dr Lidy a mis au point sa propre technique : la technique EMOST, un savant mélange entre la chiropractie, la médecine chinoise et ayurvédique, et le décodage biologique.