Pensée positive et méditation contre les cancers et dépressions
La médecine, comme n’importe quel savoir, n’a pas qu’une seule origine. Au travers du monde et du temps, se sont érigées trois grandes formes de médecine. L’une hindouiste dite ayurvédique, l’autre chinoise dite médecine traditionnelle chinoise et la troisième, très récente (environ 200 ans) dite médecine moderne en opposition aux deux autres concepts.
Les deux premières formes de médecine sont issues d’un savoir de plus de 5000 ans et restent, encore à ce jour, la base utilisée dans de nombreux pays, bien que les connaissances soient ancestrales. Ces connaissances, certes légèrement modifiées et affinées au cours des siècles, donnent à la médecine chinoise et hindouiste, tous leurs titres de noblesse et concrétisent leur force et leur puissance. Elles sont à ce jour encore utilisées en milieu hospitalier et complétées par la chimie et l’allopathie issues du monde occidental si nécessaire.
L’appréhension de la maladie et son traitement ne dépendent que de notre culture et de notre pays de naissance. Savoir si, à ce jour, l’une des formes de prises en charge est meilleure que les autres n’a que peu d’importance en soi, sinon de tenter de se prouver à soi-même que l’on a raison ou tort afin de justifier son choix thérapeutique ou son orientation professionnelle. L’intelligence n’est pas de savoir si l’une a plus raison que l’autre, mais de savoir prendre le meilleur de chaque.
Je laisserai à nos chercheurs passionnés leur tâche de recherche de preuve dites scientifiques, en n’oubliant pas que nos certitudes d’aujourd’hui ne sont que nos mensonges de demain. Les résultats suffisent parfois à eux seuls à donner une valeur à nos connaissances. Prouver ou ne pas prouver le mécanisme n’est qu’une question de temps et de moyens. L’avancée de la science prouvera demain ce que certains auront dit depuis plusieurs milliers d’années. En attendant, il nous appartient de savoir utiliser intelligemment toutes les formes de thérapies afin de proposer aux malades une gamme universelle et des plus vastes de thérapies et de soins, afin de lutter le plus efficacement possible contre la maladie et la douleur.
Limiter notre arsenal thérapeutique à nos propres connaissances occidentales, c’est peut-être priver le patient d’une solution uniquement parce que nous ne sommes pas capables d’appréhender une autre forme de médecine.
Le médecin a pour devoir de rester éveillé et ouvert à tout. La curiosité envers les soins qui existent ailleurs dans le monde doit, à chaque instant, remettre en cause nos protocoles et axes thérapeutiques afin d’améliorer, par des connaissances millénaires, notre capacité à soigner les autres. Le monde de la connaissance ne peut se limiter à nos propres concepts surtout dans le domaine de la médecine où des vies sont en jeux. L’humanisme c’est aussi savoir mettre son égo de côté pour pouvoir s’ouvrir à ce que l’on ne connait pas.
Il n’est nullement question de remettre en cause nos connaissances et nos modes de soins, mais juste d’ouvrir notre porte à de nouvelles médecines. Nouvelles pour nous, ancestrales pour les autres.
Selon la médecine chinoise, chaque organe majeur et viscère, sont sensibles à nos émotions. La peur attaque le rein, la tristesse affaiblie le poumon, la jalousie enflamme la vessie…vision qui unie intimement nos émotions et notre corps et qui affine la somatisation de nos souffrances sous forme de pathologies diverses et variées.
Le Qi, c’est à dire l’énergie vitale du corps, qui se divise en énergie Yin et Yang, nourrit et circule dans les organes et viscères afin de leur permettre de faire leurs fonctions biologiques. Comme l’on met de l’essence dans une voiture pour faire tourner un moteur, le corps utilise les aliments ingérés pour fabriquer de l’énergie et faire fonctionner chaque organe.
La colère quant à elle, naît de la frustration, et celle-ci active et bloque le foie dans sa circulation d’énergie et ses fonctions. Beaucoup de symptômes de patients sont liés à la base, à une stagnation du qi du foie, c’est à dire au blocage, par le foie, de la libre circulation de l’énergie dans le reste du corps. Une partie des symptômes sont liés à l’excès d’énergie dans le foie, les autres, au manque d’énergie des organes qui n’en reçoivent plus assez, celle-ci étant retenue par le foie.
L’énergie est une notion difficile et abstraite pour les occidentaux, et souvent très compliquée à appréhender pour des cerveaux cartésiens. Le monde n’est qu’énergie mise sous une forme particulière. Einstein dans sa formule E=MC2 démontrait que toute matière est énergie et que l’énergie peut se transformer en matière. Comme l’eau et la glace sont deux états d’une même entité.
Dans notre corps, les fonctions vitales ont besoin d’énergie pour fonctionner. Comme un moteur de voiture a besoin d’essence. Cette énergie provient d’une part de l’hérédité, l’autre partie de la nourriture que nous consommons et dont l’estomac, la rate et les intestins en tirent l’énergie après broyage du bol alimentaire. Le sang quand à lui, ne fait que transporter cette énergie, ainsi que les vitamines et minéraux, vers les organes et viscères pour qu’ils puissent fonctionner. Ainsi, un déficit d’énergie entraine un ralentissement d’une fonction organique, voir une perturbation de celle-ci.
L’être humain se rend malade de ne pas voir la réalité du monde. Notre éducation, notre milieu familial, notre religion, nos croyances, nos valeurs, donnent à notre monde une limite. Celle-ci franchie, nous interprétons l’intrusion ou le non-respect de notre monde, comme une agression personnelle, voir un danger. L’ultime problème, c’est notre capacité à élargir notre cercle de valeurs afin de pouvoir y faire rentrer un maximum de choses afin de ne plus se sentir en danger.
Ainsi, le fait de se créer un monde parfait mentalement, nous retranche dans la colère lorsque nous remarquons qu’en fait, celui-ci ne l’est pas du tout. Si nous développons cette capacité à tolérer le monde tel qu’il est vraiment, la vision des autres, le comportement qui en découle, la frustration et donc la colère seraient réduits à néant. Pour cela, il nous faut arrêter de voir le monde avec nos yeux et notre cerveau, qui vont forcément analyser ce monde par rapport à nos propres critères, mais le voir avec le cœur, seul organe qui permet la tolérance de l’autre.
Chaque être humain a un chemin de vie. Celui-ci lui est personnel et Karmique. Il va être très difficile pour nous de comprendre le chemin de l’autre. Nous n’avons ni les tenants, ni les aboutissants de son existence. Le jugement que nous lui portons n’est que le fruit de notre propre vie et des valeurs qui en découlent. Pour accepter l’autre, il faut absolument arrêter de juger ce que nous ne pouvons comprendre. La tolérance, c’est d’arrêter de se battre contre ce que l’on ne peut changer dans le monde.
Dès le moment où nous comprendrons que l’autre a raison de ses choix, que ce sont les seuls choix qu’il pouvait faire à un moment donné, suite à son histoire personnelle, nous arrêterons de le juger. Nous ne le regarderons plus de la même manière et nous ouvrirons notre vie à la tolérance.
Dans tous les autres cas, nous sommes soumis en permanence à la frustration de voir l’autre aller contre notre monde et se permettre de mettre en péril tout le système que nous avons créé pour survivre. Notre cerveau reptilien interprétera forcément cet événement comme traumatique et donnera lieu à de la colère, manifestation pure de cette frustration d’incompréhension.
Cette colère, va bloquer le foie qui va être dans l’incapacité de drainer les toxines et de détoxifier le sang et l’organisme. A long terme, les intestins se chargent eux mêmes de toxines et le système de drainage complet de l’organisme se bloque, se verrouille. Il s’ensuit une augmentation nette et dosable de l’acidité du sang et de tout l’organisme. Il suffit de tester au papier Ph nos urines pour en avoir la preuve.
Le professeur OTTO WARBURG, prix Nobel de Médecine en 1931, a démontré que tous les cancers prenaient naissance sur un terrain acide et donc en hypoxie, c’est-à-dire en manque d’oxygène. Comme nous venons de le voir, cette acidité provient essentiellement d’une dysfonction du foie. Il faut donc, de manière primordiale, lutter contre nos émotions négatives pour lutter contre la maladie et permettre au corps d’assurer ses fonctions biologiques de manière optimale.
Il est donc essentiel de travailler sur l’équilibre acide-base afin de permettre au corps de stabiliser son homéostasie et de réduire significativement les risques de cancers et autres pathologies.
A ce jour, la pensée positive bouddhiste ou taôiste et la méditation ont prouvé leurs capacités à réduire notre colère et ses effets. Les études sur le « Mindfulness Based Stress Reduction » et l’effet de la méditation sur la multiplication des cellules cancéreuses ouvrent enfin la porte du monde scientifique à la puissance de l’esprit sur la matière. Un énorme pas dans un monde où tout est structure et organe.
Loin d’être facile, la méditation est le chemin direct vers notre monde intérieur. Celui qui fait souffrir et qui est à l’origine de nos colères. Travailler sur notre MOI intérieur, sur nos émotions est le chemin vers la paix intérieure et un chemin vers la guérison.
Le monde ne changera pas. Il existera toujours des zones d’ombre et de lumière et ceci depuis la nuit des temps. Puisque nous ne pouvons stopper le mauvais coté de ce monde, autant apprendre à sublimer le bon et la lumière, et notamment notre lumière intérieure afin de transformer notre colère et frustration en amour et tolérance. Nous passerons ainsi d’un foie bloqué à un cœur tolérant et diminuerons ainsi notre acidité corporelle et les risques qui y sont associés.
Ces études nous ouvrent enfin un nouveau chemin vers une nouvelle forme de guérison et un nouvel axe thérapeutique qu’il faut absolument sublimer afin de proposer à tous les malades une aide, voir une alternative aux traitements classiques.
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